Kino Novembre 2022
On vous informera sur ce site (revueshoot.fr) du lieu de la séance 30 minutes avant qu'elle soit censée débuter. Rester à l'affût ! Et n'oubliez pas de ramener vos lampes torches, vos lampes frontales, briquets dès que vous aurez l'info, ainsi que des vêtements chauds... Vous serez les projecteurs d'une séance happening !
C'est sur https://laclefsurvival.com/ que ça se passe !
AVERTISSEMENT
Cette séance dans le cadre de cette 100e séance du Kino Club ne dépendra que de vous pour qu'elle ait lieu !
Plus vous serez mobilisé pour voir ce florilège de films - dans un lieu dont on vous révélera le secret de sa séance peu de temps avant -, et plus la projection aura des chances de se réaliser. En effet, le lieu proposé pour héberger cette séance sera illégal, mais sans danger. Seuls les responsables de la soirée répondront de leur action culturelle subversive ! Mais vous, si vous venez, vous pourrez au moins vous targuer d'avoir encore de l'audace ou/et de la curiosité dans ce bas-monde ! Félicitations si c'est le cas !
Nous pensons qu'il est nécessaire que le spectateur devienne « artiste » grâce à ce dispositif conceptuel illégal où sa présence contribuera plus que jamais à rendre possible une séance unique de cinéma, voire même à la « produire » collectivement. Chaque spectateur deviendra ainsi un participant, une pièce manquante d'un puzzle, ou plus précisément d'un projecteur. La beauté de cette séance sera d'être bien réelle, et au risque de l'annulation par les forces de l'ordre de l'œuvre matérielle projetée. L'immatérialité d'un film relèvera bien plus du symbolique et de la communion collective que du numérique désincarné ou d'un produit dérivé ! Pour en savoir plus sur cette bien étrange séance et nous suivre, allez sur le lien suivant : https://revueshoot.fr
Aujourd'hui, toute action culturelle et artistique doit être subversive, et plus que jamais. On nous a beaucoup trop endormi de politiquement correct, trop assené de bien-pensance, trop martelé d'hypocrisie et d'opportunisme pour «réussir» ! On a trop instrumentalisé le secteur associatif et revendiqué des velléités collectives pour nourrir des ambitions personnelles, et spéculer sur celles professionnelles. Le collectif a bon dos pour déresponsabiliser les lâchetés individuelles. On doit arrêter de confondre activisme et arrivisme, luttes et gloriole, courage et égoïsme, action et paroles.
On ne refait pas l'histoire, on la défriche. On ne censure pas l'audace, on l'encourage. On préfère débattre que juger, comprendre que condamner, aimer plutôt que haïr !